Cuivre sérique chez les utilisatrices à long terme de dispositifs intra-utérins en cuivre

Résumé

Une étude a été entreprise pour déterminer si l’utilisation à long terme d’un dispositif intra-utérin (DIU) en cuivre était associée à une quelconque altération des taux de cuivre sérique et, par conséquent, si l’absorption du cuivre du dispositif in utero pouvait entraîner une toxicité du cuivre. Des estimations sérielles chez les porteuses de DIU au cuivre ont montré qu’il n’y avait pas d’altération des taux sériques de cuivre sur une période allant jusqu’à 24 mois. La fourchette moyenne et la distribution de fréquence des taux de cuivre sériques chez les porteuses de DIU au cuivre à long terme étaient similaires à celles observées dans la population normale. Il n’y avait aucune différence dans l’excrétion urinaire moyenne de cuivre sur 24 heures entre le groupe témoin et les porteuses de DIU au cuivre. Les données suggèrent que le cuivre libéré par un DIU au cuivre peut ne pas être facilement absorbé par le liquide utérin. Cette hypothèse nécessite une vérification.

PIP : Cette étude a été réalisée pour déterminer si l’utilisation à long terme des DIU au cuivre était associée à une quelconque altération des taux sériques de cuivre chez les utilisatrices. Ces études comportaient un volet transversal et un volet longitudinal, l’aspect transversal portant sur 148 témoins et 202 femmes ayant utilisé soit l’anse de Lippes (n=95), soit le cuivre T 200 (n=107) pendant 6 à 48 mois. L’aspect longitudinal a été réalisé chez 7 femmes n’utilisant aucune forme de contraception et chez 17 femmes ayant eu un stérilet au cuivre ; les taux sériques de cuivre ont été mesurés tous les 3 mois pendant 24 mois. L’objectif était de vérifier tout risque de toxicité du cuivre en cas d’utilisation d’un DIU au cuivre. Les estimations sérielles chez les porteuses de DIU au cuivre ont montré qu’il n’y avait pas d’altération des taux sériques de cuivre jusqu’à 24 mois. La fourchette moyenne et la distribution de fréquence des taux de cuivre sériques chez les porteuses de DIU au cuivre à long terme étaient similaires à celles observées dans la population normale (témoin). En outre, il n’y avait aucune différence dans l’excrétion urinaire moyenne de cuivre sur 24 heures entre le groupe témoin et les utilisatrices de DIU au cuivre. Les résultats ont vérifié la première hypothèse des chercheurs, à savoir que le cuivre libéré par un DIU au cuivre n’est pas facilement absorbé.

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