Déduction des dividendes reçus (DRD)

Qu’est-ce que la déduction des dividendes reçus (DRD) ?

La déduction des dividendes reçus (DRD) est une déduction fiscale fédérale aux États-Unis qui est accordée à certaines sociétés qui obtiennent des dividendes d’entités liées. Le montant du dividende qu’une société peut déduire de son impôt sur le revenu est lié au degré de participation de la société dans la société qui verse le dividende. Toutefois, il existe des critères que les sociétés doivent respecter pour pouvoir bénéficier de la déduction pour dividendes reçus (DDR).

Key Takeaways

  • La déduction pour dividendes reçus (DRD) s’applique à certaines sociétés qui reçoivent des dividendes d’entités liées et atténue les conséquences potentielles de la triple imposition.
  • Il existe différents niveaux de déductions possibles, allant d’une déduction de 50 % du dividende reçu jusqu’à une déduction de 100 %.
  • Il existe plusieurs règles que les sociétés actionnaires doivent respecter pour avoir droit au DRD.
  • Par exemple, les sociétés ne peuvent pas bénéficier d’une déduction pour les dividendes reçus d’une fiducie de placement immobilier (FPI) ou les dividendes de gains en capital reçus d’une société d’investissement réglementée.
  • Les dividendes reçus de sociétés nationales ont des règles de déduction différentes de celles reçues de sociétés étrangères.

Comment fonctionne la déduction des dividendes reçus (DRD)

La déduction des dividendes reçus permet à une société qui reçoit un dividende d’une autre société de déduire ce dividende de son revenu et de réduire son impôt sur le revenu en conséquence. Cependant, plusieurs règles techniques s’appliquent et doivent être respectées pour que les actionnaires d’une société aient droit à la DRD. Le montant de DRD qu’une société peut demander dépend de son pourcentage de participation dans la société qui verse le dividende.

Le Tax Cuts and Jobs Act (TCJA) a apporté des changements majeurs à l’imposition des sociétés, notamment en réduisant les pourcentages de DRD pour les dividendes reçus de sociétés nationales. Pour les années fiscales commençant après le 31 décembre 2017, si la société qui reçoit le dividende possède moins de 20 % de la société qui distribue le dividende, la société réceptrice peut déduire (dans certaines limites) 50 % des dividendes reçus. Sous réserve de certaines limites, la société bénéficiaire peut déduire 65 % des dividendes reçus si elle possède 20 % ou plus des actions de la société distributrice. Toutefois, la limite de déduction de 50 % ou 65 % ne s’applique pas si une société a une perte d’exploitation nette (NOL) pour l’année fiscale donnée.

La déduction reçue vise à atténuer les conséquences potentielles de la triple imposition. La triple imposition se produit lorsque le même revenu est imposé entre les mains de la société qui verse le dividende, puis entre les mains de la société qui reçoit le dividende, et à nouveau lorsque l’actionnaire final se voit, à son tour, verser un dividende.

Les petites sociétés d’investissement commerciales sont autorisées à déduire 100 % des dividendes qu’elles reçoivent de sociétés nationales imposables.

Préoccupations particulières

Certains types de dividendes sont exclus de la RDD et les sociétés ne peuvent pas demander de déduction à leur égard. Par exemple, les sociétés ne peuvent pas demander de déduction pour les dividendes reçus d’une fiducie de placement immobilier (FPI). Si la société qui distribue le dividende est exonérée d’impôt en vertu de l’article 501 ou 521 de l’Internal Revenue Code pour l’année fiscale de la distribution ou l’année précédente, la société bénéficiaire ne peut pas déduire les dividendes reçus. Une société ne peut pas prendre une déduction sur les dividendes de gains en capital reçus d’une société d’investissement réglementée.

Les dividendes de sociétés étrangères ont des règles de déduction différentes de celles des sociétés nationales. Dans la plupart des cas, les sociétés peuvent déduire 100 % de la partie de source étrangère des dividendes provenant de sociétés étrangères détenues à 10 %. Les sociétés doivent détenir les actions de la société étrangère pendant au moins 365 jours pour avoir droit à la déduction.

Exemple de déduction des dividendes reçus (DRD)

Supposons que ABC Inc. possède 60 % de sa société affiliée, DEF Inc. ABC a un revenu imposable de 10 000 $ et un dividende de 9 000 $ de DEF. Ainsi, elle aurait droit à un DRD de 5 850 $, soit 65 % de 9 000 $.

Notez qu’il existe certaines limites à la déduction totale des dividendes qu’une société peut demander. Dans certains cas, la société devra déterminer si elle a une perte d’exploitation nette (NOL) en calculant le DRD sans la limite de 50 % ou 65 % du revenu imposable. Pour plus d’informations, consultez la publication 542 de l’IRS ou les instructions incluses dans le formulaire 1120, annexe C (ou l’annexe applicable de votre déclaration de revenus).

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