Demande au médecin
Q. Que se passe-t-il lorsqu’un stent se bouche ?
A. La procédure sur laquelle vous vous interrogez est moins courante aujourd’hui en raison des améliorations apportées aux stents.
Depuis que les tubes grillagés connus sous le nom de stents ont été utilisés pour propulser les artères ouvertes après qu’elles aient été débarrassées de la plaque remplie de cholestérol, les médecins ont dû trouver le moyen d’ouvrir les stents bouchés. La méthode la plus courante consiste à manœuvrer un stent recouvert d’un médicament et enroulé autour d’un ballonnet au milieu du stent fermé. En gonflant le ballonnet, on écarte le matériau qui obstrue l’ancien stent et on ouvre le nouveau. Cela résout souvent, mais pas toujours, le problème pour de bon.
La réouverture d’un stent bloqué peut souvent se faire en une seule procédure. Parfois, cependant, il est nécessaire d’utiliser une minuscule perceuse pour couper l’obstruction, ou un ballon pour élargir l’ouverture avant de déployer un nouveau stent.
Les artères coronaires se ferment parce qu’elles sont rétrécies par des plaques chargées de cholestérol qui se gonflent dans l’espace disponible pour la circulation sanguine. Les stents se ferment pour une raison différente. Après le déploiement d’un stent, les cellules sous-jacentes (cellules endothéliales) se développent sur et autour des entretoises métalliques du stent, comme la peau sur une plaie. Cela permet au stent de ressembler à une partie du corps. Avec les premiers stents en métal nu, dans un tiers des cas environ, les cellules endothéliales continuaient à se développer dans la zone ouverte à l’intérieur du stent. Cette croissance incontrôlée, appelée resténose, peut bloquer le flux sanguin vers le muscle cardiaque.
Aujourd’hui, la plupart des stents sont recouverts de médicaments qui inhibent la croissance excessive des cellules endothéliales. Bien que les stents recouverts de médicaments soient beaucoup moins susceptibles de se refermer que les stents en métal nu, le prix de cet avantage est la prise de médicaments anticoagulants pendant un an ou plus, puis d’aspirine indéfiniment pour prévenir la formation rare mais potentiellement mortelle d’un caillot de sang sur le stent.
-Thomas Lee, M.D., ancien rédacteur en chef, Harvard Heart Letter
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