Histoire, langue et culture de l’Angola

Histoire de l’Angola

Une grande partie des terres occupées par l’Angola actuel faisait partie du royaume de Kongo, qui s’est hissé au premier plan au 14e siècle. Il était florissant un siècle plus tard, lorsque les explorateurs portugais atteignirent le pays et établirent leur premier comptoir commercial à Soyo, à l’extrême nord du pays.

Les relations entre les Européens et les rois Kongo étaient bonnes, permettant la fondation de Luanda par Paulo Dias de Novias avec cent familles de colons et 400 soldats en 1575.

Les fils des rois étaient envoyés à Lisbonne pour y être éduqués jusqu’au XVIIe siècle, après quoi la traite transatlantique des esclaves a entamé la confiance entre les deux royaumes. On estime qu’un million d’esclaves ont été expédiés au Brésil portugais entre les XVIe et XVIIe siècles depuis l’Angola.

L’abolition officielle du commerce transatlantique en 1836, suite à l’indépendance du Brésil, a eu pour conséquence l’intensification par les Portugais de la colonisation de ses autres territoires, dont l’Angola. L’esclavage dans les colonies portugaises s’est poursuivi officiellement jusque dans les années 1870 et ensuite, de manière à peine déguisée, jusqu’au début du 20e siècle.

Ce n’est que lorsque le gouvernement fasciste prend le pouvoir à Lisbonne en 1926 que la domination portugaise se consolide davantage avec le contrôle administratif de l’intérieur de l’Angola, même en dépit des revendications territoriales antérieures et de l’importance de la côte angolaise pour l’économie portugaise.

L’opposition à la colonisation reste relativement discrète jusque dans les années 1950. La guerre d’indépendance a éclaté en 1961, et n’a pas pris fin avant que le régime portugais de Marcelo Caetano ne soit renversé par un coup d’État en 1974.

Cependant, au lieu d’une unification, l’indépendance l’année suivante a conduit à un renforcement des divisions entre les différents mouvements de libération, jetant les bases d’une guerre civile qui a consumé l’Angola pendant près de trois décennies.

Le demi-million de citoyens portugais qui étaient restés en Angola pendant les luttes pour l’indépendance ont finalement jeté leur dévolu et sont rentrés en Europe, créant une pénurie massive de compétences et laissant un pays riche en ressources luttant contre la faillite. Un cessez-le-feu en 2002 a finalement stabilisé le pays, permettant la tenue d’élections démocratiques.

Le saviez-vous ?
– Le président Jose Eduardo dos Santos dirige l’Angola depuis 1979, ce qui en fait l’un des plus anciens dirigeants au monde.
– Le nom Angola dérive du mot « ngola », qui signifie roi.
– Le premier président du pays, Agostinho Neto, a reçu le prix Lénine de la paix de l’Union soviétique pour 1975-76, malgré le déclenchement de la guerre civile angolaise.

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Religion en Angola

Catholique romaine (38%), protestante (15%) et croyances animistes locales (47%).

Conventions sociales en Angola

Les courtoisies sociales normales doivent être observées. Le trafic ou le port de drogue entraîne des peines sévères. L’homosexualité est illégale.
Photographie : Il est déconseillé de photographier les lieux publics, les bâtiments publics ou les événements publics. Des copies des permis de photographie doivent être déposées auprès de votre ambassade ; les permis doivent être portés en permanence.

La langue en Angola

La langue officielle est le portugais. Les langues africaines (notamment l’umbundu, le kimbundu, le kikongo et le bantou) sont parlées par la majorité de la population.

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