Sal : L’ATP ou adénosine triposphateest souvent appelée la monnaie de l’énergie, ou le stock d’énergie, l’adénosine, le stock d’énergie dans les systèmes biologiques. Ce que je veux faire dans cette vidéo, c’est mieux comprendre pourquoi. Adénosine triposphate. Au début, le terme d’adénosine triphosphate semble assez compliqué, et même lorsqu’on regarde sa structure moléculaire, il semble assez compliqué, mais si on le décompose en ses éléments constitutifs, il devient un peu plus compréhensible et on commence à comprendre pourquoi, comment il est un réservoir d’énergie dans les systèmes biologiques. La première partie consiste à décomposer cette molécule entre la partie qui est l’adénosine et la partie qui est les triphosphates, ou les trois groupes phosphoryles. L’adénosine est cette partie de la molécule, laissez-moi le faire dans la même couleur. Cette partie juste ici est l’adénosine, et c’est une adénine connectée à un ribose juste ici, c’est la partie adénosine. Et puis vous avez trois groupes phosphoryle, et quand ils se séparent, ils peuvent se transformer en phosphate. La partie triphosphate que vous avez, triphosphate, vous avez un groupe phosphoryle, deux groupes phosphoryle, deux groupes phosphoryle et trois groupes phosphoryle. Une façon de conceptualiser cette molécule, qui facilitera un peu la compréhension de son rôle de réserve d’énergie dans les systèmes biologiques, est de représenter tout ce groupe adénosine, représentons-le par un A. En fait, faisons-en un Ad. Puis montrons-le lié aux trois groupes phosphoryles. Je vais les représenter avec un Pand, un cercle autour. Vous pouvez le faire comme ça, ou parfois vous le verrez représenté, au lieu de simplement dessiner ces lignes horizontales droites, vous le verrez représenté avec des liaisons à plus haute énergie. Vous verrez quelque chose comme ça pour montrer que ces liaisons ont beaucoup d’énergie. Mais je vais le faire de cette façon pour le bien de cette vidéo. Ce sont des liaisons à haute énergie. Qu’est-ce que ça veut dire, qu’est-ce que ça veut dire que ce sont des liaisons à haute énergie ? Cela signifie que les électrons de cette liaison sont dans un état de haute énergie, et que si d’une manière ou d’une autre cette liaison pouvait être rompue, ces électrons passeraient dans un état plus confortable, dans un état de plus basse énergie. En passant d’un état d’énergie élevé à un état d’énergie plus faible et plus confortable, ils vont libérer de l’énergie. Si je suis dans un avion et que je suis sur le point de sauter, je suis dans un état d’énergie élevée, j’ai une énergie potentielle élevée. Je dois juste faire un petit geste et je vais tomber, je vais tomber, et en tombant, je peux libérer de l’énergie. Il y aura un frottement avec l’air, ou finalement quand je toucherai le sol, cela libérera de l’énergie. Je peux comprimer un ressort ou faire bouger une turbine, ou qui sait ce que je peux faire. Mais quand je suis assis sur mon canapé, je suis dans un état de basse énergie, je suis confortable. Il n’est pas évident de savoir comment je pourrais passer à un état d’énergie inférieure. Je suppose que je pourrais m’endormir ou quelque chose comme ça. Ces métaphores s’effondrent à un moment donné. C’est une façon de penser à ce qui se passe ici. Les électrons dans cette liaison, si vous leur donnez les bonnes circonstances, ils peuvent sortir de cette liaison et aller dans un état d’énergie inférieur et libérer de l’énergie. Une façon d’y penser, vous commencez avec l’ATP, l’adénosine triphosphate. Une possibilité est de le mettre en présence d’eau et l’hydrolyse se produit, et ce que vous obtenez, c’est que l’un de ces groupes phosphoryle va se détacher et se transformer en une molécule de phosphate. Vous allez avoir de l’adénosine, puisque vous n’avez plus trois groupes phosphoryles, mais seulement deux groupes phosphoryles, vous allez avoir de l’adénosine diphosphate, souvent appelé ADP. Laissez-moi l’écrire. Voici l’ATP, l’ATP juste ici. Et ça, juste là, c’est l’ADP, di pour deux, deux groupes phosphoryles, l’adénosine diphosphate. Puis celui-ci s’est détaché, il s’est détaché ou a sauté et il est lié à l’oxygène et à l’un des hydrogènes de la molécule d’eau. Alors vous pouvez avoir un autre proton d’hydrogène. La partie vraiment importante de tout ça, je ne l’ai pas encore dessinée, la partie vraiment importante de tout ça, c’est que les électrons de cette liaison, juste là, passent à un état d’énergie inférieur, ils vont libérer de l’énergie. Donc plus, plus d’énergie. Ici, ce côté de la réaction, énergie libérée, énergie libérée. Et de ce côté de l’interaction, vous voyez de l’énergie, de l’énergie stockée. En étudiant la biochimie, vous verrez à maintes reprises que l’énergie est utilisée pour passer de l’ADP et du phosphate à l’ATP, ce qui permet de stocker l’énergie. Vous le verrez dans des phénomènes comme la photosynthèse, où l’on utilise l’énergie lumineuse pour arriver, en fin de compte, à un point où ce P est remis en place, en utilisant l’énergie pour remettre ce P sur l’ADP afin d’obtenir l’ATP. Ensuite, lorsque les systèmes biologiques ont besoin d’énergie, ils utilisent l’ATP et l’hydrolyse a lieu pour libérer cette énergie. Parfois, cette énergie pourrait être utilisée simplement pour générer de la chaleur, et parfois elle peut être utilisée pour effectivement faire avancer une autre réaction ou changer la confirmation d’une protéine d’une manière ou d’une autre, quel que soit le cas.