Maneki-neko

A wooden mold for a Maneki-neko and Okiagari-Koboshi Daruma figure from the Edo Period, 18th century. Brooklyn Museum.

HistoryEdit

Fushimi clay doll by Tanka

« Joruri-machi Hanka no zu » by Utagawa Hiroshige, 1852

Maneki-neko dedicated to Buddha at Gōtoku-ji Temple in Tokyo, Japan

It is commonly believed that Maneki-neko originated in Tokyo (then named Edo), while some insist it was Kyoto. Maneki-neko first appeared during the later part of the Edo period in Japan. The earliest records of Maneki-neko appear in the Bukō nenpyō’s (a chronology of Edo) entry dated 1852. L’ukiyo-e  » Joruri-machi Hanka no zu  » d’Utagawa Hiroshige, peint également en 1852, représente le Marushime-neko, une variante du Maneki-neko, vendu au temple Senso, à Tokyo. En 1876, pendant l’ère Meiji, il a été mentionné dans un article de journal, et il existe des preuves que des Maneki-neko vêtus de kimonos ont été distribués dans un sanctuaire d’Osaka à cette époque. Une publicité de 1902 pour les Maneki-neko indique qu’au début du siècle, ils étaient populaires. Au-delà, les origines exactes des Maneki-neko sont incertaines.

Certains ont noté les similitudes entre le geste du Maneki-neko et celui d’un chat qui se lave le visage. Il existe une croyance japonaise selon laquelle un chat qui se lave le visage signifie qu’un visiteur va bientôt arriver. Cette croyance peut à son tour être liée à un proverbe chinois encore plus ancien qui dit que si un chat se lave le visage, il pleuvra. Il est donc possible qu’une croyance soit née selon laquelle la figure d’un chat se lavant le visage ferait venir des clients. Dans son ouvrage intitulé Miscellaneous Morsels from Youyang, l’auteur chinois de la dynastie Tang, Duan Chengshi (803?-863), a écrit : « Si un chat lève sa patte au-dessus des oreilles et se lave le visage, les clients viendront ». Des statues de chats se lavant les oreilles (bien que de style très différent du Maneki-neko) ont été retrouvées dès la dynastie des Wei du Nord (386 à 534 après JC).

Il existe de nombreuses légendes sur la naissance du Maneki-neko, dont la plus populaire est celle du temple Gōtoku-ji. Au 17ème siècle, un moine pauvre vivait dans le petit temple zen de Setagaya, à Tokyo. Bien que sa vie soit très difficile, il partageait ses maigres repas avec son chat de compagnie qui s’était égaré dans le temple. Un jour, un seigneur samouraï Ii Naotaka du district du domaine de Hikone était sur le chemin de la chasse quand soudain une tempête est arrivée, et il a dû se mettre à l’abri sous un grand arbre près du temple. S’abritant là, il remarqua le chat, levant une patte comme s’il lui faisait signe de se rendre au temple. Curieux, il quitta son abri et se dirigea vers le temple pour mieux voir l’étrange chat. Alors qu’il le faisait, un éclair a détruit l’arbre sous lequel il se trouvait. Naotaka fut si reconnaissant qu’il devint le mécène du temple et le répara pour le rendre plus spacieux. À sa mort, le chat fut enterré dans un cimetière spécial pour chats. Dans le temple, une statue de Maneki-neko a été faite pour commémorer ce chat spécial qui a été vénéré depuis lors.

Alternativement, selon un conte populaire, l’exploitant d’une boutique appauvrie (ou d’une auberge, d’une taverne, d’un temple, etc.) a recueilli un chat errant affamé alors qu’il avait à peine de quoi se nourrir. En guise de remerciement, le chat s’est assis à l’avant du magasin pour attirer les clients, apportant ainsi la prospérité en récompense au propriétaire charitable. Depuis lors, le « chat qui fait signe » est un symbole de chance pour les propriétaires de petits commerces.

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