10/30/2018
Courtesy of Fatherly.com. L’article original peut être lu ici.
Les personnes malades puent. Ce n’est pas seulement une insulte, mais une réalité scientifique. Les différentes maladies et affections dégagent toute une série d’odeurs et entraînent toute une série de réactions, certaines plus compatissantes et d’autres plus autoprotectrices que d’autres.
« Les humains ont un assez bon nez, et des recherches suggèrent que les personnes malades ou sur le point de l’être ont une odeur différente de celle des personnes en bonne santé », a déclaré à Fatherly le Dr Christopher Dietz, médecin et directeur médical de MedExpress.
Lorsque les gens tombent malades, ils sécrètent différentes odeurs car leur système immunitaire est en surrégime. Ces odeurs sont généralement émises par la mauvaise haleine, l’urine malodorante et la sueur. La capacité à sentir les maladies est bien documentée chez les animaux, et les chiens peuvent apparemment sentir le cancer. Les humains sont capables de sentir la maladie à des degrés divers, mais les scientifiques soupçonnent largement que les mauvaises odeurs peuvent signaler un besoin de compassion et de gentillesse, ou déclencher une réaction de dégoût qui nous éloigne de la contagion.
Des maladies différentes sont marquées par des odeurs différentes. « On dit que la fièvre jaune sent comme une boucherie. La fièvre typhoïde peut sentir le pain cuit », explique Dietz. L’angine, les infections des sinus, les rhumes et autres maladies des voies respiratoires supérieures, en revanche, ont plutôt une odeur de mauvaise haleine, car le mucus infecté s’écoule vers l’arrière de la gorge et s’y accumule. Ces maladies bénignes rendent également plus difficile la respiration par le nez, ce qui entraîne une sécheresse de la bouche, une cause fréquente de mauvaise haleine.
Les hommes, qui ont généralement un odorat plus faible que les femmes, pourraient être moins bons pour identifier les maladies avec leur nez. Il est possible que cette différence dans les capacités olfactives soit un résultat évolutif du fait que les hommes sont moins enclins à prendre des risques en général. Il est donc peut-être préférable de s’en remettre aux mères, lorsqu’il s’agit de savoir qui pue, et de ne pas le prendre personnellement. Elles se sentent probablement concernées et empathiques, sauf si la situation est vraiment, vraiment mauvaise. Dans ce cas, ils veulent probablement juste s’en sortir indemnes.
« Lorsque nous sommes en bonne santé et que nous sentons quelque chose de désagréable, nous avons tendance à l’éviter », explique Dietz. « Ce qui, dans ce cas, nous aide à nous éloigner des germes qui peuvent causer des maladies. »