Les usagers risquent des dommages graves, voire irréversibles, au cœur, aux reins, aux poumons ou au cerveau, voire la mort. Personne ne prévient les gens qu’ils risquent la mort dès la première fois qu’ils abusent de ce type de drogue.
Lorsqu’une personne meurt soudainement après avoir reniflé des substances inhalées, on appelle cela le syndrome de mort subite par inhalation (SSDS). Parmi les personnes décédées de ce syndrome, 22 % en étaient à leur première consommation. Le SSDS se produit lorsque les substances inhalées interfèrent avec les rythmes cardiaques, entraînant une insuffisance cardiaque. Selon la théorie, si une personne est effrayée par les hallucinations qui peuvent être courantes en cas de forte consommation, ou si elle est découverte par un parent ou une autorité, le stress de la surprise ou de la peur peut provoquer une poussée d’adrénaline qui est fatale lorsqu’elle est combinée à l’intoxication par les inhalants.
Parce que les produits chimiques sont si facilement absorbés par les poumons, ils font rapidement leur chemin vers le cerveau. Il n’y a pas de tampon à travers l’estomac, le foie ou même les membranes des sinus pour adoucir leurs effets. Leurs effets sont rapides, puissants et très dommageables.
Menaces pour le cerveau, le cœur et les reins
Cerveau et yeux : Les différents produits inhalés causent différents types de dommages au cerveau. On pense que certains produits chimiques dissolvent l’enveloppe protectrice des cellules cérébrales, ce qui entraîne la mort de ces cellules. Si les cellules meurent dans le cortex cérébral (la grande couche externe) du cerveau, il en résulte des changements de personnalité, des pertes de mémoire, des hallucinations et des difficultés d’apprentissage. La mort cellulaire dans le cervelet, la partie du cerveau qui contrôle l’équilibre et la coordination, peut provoquer des troubles de l’élocution, une faiblesse, des mouvements non coordonnés, des tremblements et des secousses.
Des lésions cérébrales permanentes et une démence peuvent également en résulter. Le cerveau d’un abuseur de toluène rétrécit en fait, laissant des espaces vides à l’intérieur du crâne.
Le toluène peut affecter les nerfs du cerveau aux yeux, ce qui entraîne des troubles de la vue. Ces troubles peuvent inclure des ulcères sur l’œil, des changements dans l’acuité visuelle et le daltonisme. Chez certaines personnes, la vision peut s’estomper, de sorte que ce qui est vu est délavé. Quelques personnes sont devenues définitivement aveugles à la suite de l’abus de substances inhalées. Elles reniflaient un nettoyant pour carburateur qui contenait du méthanol.
Le reniflement de vapeurs de peinture (appelé « chromage ») est également associé à l’éclatement de vaisseaux sanguins dans l’œil qui peut entraîner la cécité. L’oxyde nitreux, le gaz propulseur que l’on trouve dans les bidons de crème fouettée, peut également entraîner une perte d’audition.
Cœur : Comme indiqué plus haut, certains produits inhalés peuvent provoquer des SSDS en interférant avec les battements du cœur. C’est notamment le cas du butane, présent dans certains petits appareils, briquets et bombes aérosols. L’une des substances chimiques contenues dans le butane incite le cœur à battre plus vite. If the heart is too sensitive to this chemical if can develop an irregular rhythm which can cause death.
Kidneys: Glue-sniffing can lead to kidney shutdown which can be fatal if the user does not receive dialysis. If kidneys do not shut down, they may become less functional, which can lead to kidney stones.
On the next page, learn about the life-threatening effects of inhalants on the liver and other organs, muscles, the mind and unborn babies.
Resources:
- http://www.uclaisap.org/dmhcod/assets/Transition%20Age%20Youth/Slides/Inhalant%20Abuse.pdf
- http://www.inhalants.org/damage.htm
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