Récidive

La fin du traitement du cancer de la prostate peut apporter à la fois soulagement et inquiétude. Lorsqu’il est détecté tôt, le traitement initial peut conduire à la guérison. La plupart des hommes vivront sans cancer pendant des années, voire pour toujours. Vous pouvez également vous sentir inquiet, anxieux ou craindre que votre cancer ne revienne.

Heureusement, le taux de survie à cinq ans des hommes atteints d’un cancer de la prostate localisé est de près de 100 %. Bien que jusqu’à 40 % des hommes connaîtront une récidive, il est donc important de comprendre votre risque de récidive ainsi que de vivre votre vie après le cancer.

La récidive du cancer est le retour du cancer après une période où aucune cellule cancéreuse n’a pu être détectée dans le corps. La crainte de la récidive est normale et raisonnable pour tous les survivants du cancer. Il est important de se rappeler que, bien que vous ne puissiez pas contrôler la récurrence de votre cancer, vous pouvez contrôler à quel point vous laissez la peur de la récurrence affecter votre vie.

Lorsqu’un homme subit un traitement contre le cancer de la prostate, son taux de PSA diminue considérablement. Un test régulier avec le PSA est l’un des outils que le médecin utilisera pour mesurer si le cancer est revenu.

Récurrence biochimique

Lorsque le taux de PSA augmente jusqu’à un certain seuil après le traitement du cancer de la prostate, on parle de récidive biochimique. Cela signifie que certaines cellules cancéreuses ont survécu et produisent du PSA. Dans ce cas, le médecin demandera des examens complémentaires et fera des recommandations sur la manière de gérer votre maladie. Comme vous l’avez fait au moment du diagnostic, envisagez de demander un deuxième avis et de vous faire soigner par une équipe multidisciplinaire. Cliquez ici pour en savoir plus sur le choix de votre équipe soignante.

Il existe des opinions divergentes dans la communauté médicale sur la meilleure façon de gérer une récidive biochimique, du traitement immédiat au traitement différé. De nombreux facteurs devront être pris en compte, notamment les caractéristiques de votre cancer initial, la vitesse du temps de doublement de votre PSA, votre option de traitement initiale et votre santé personnelle. Discutez avec votre équipe soignante pour établir un plan. Le Dr Alicia Morgans, oncologue médicale spécialisée dans les soins du cancer de la prostate, s’exprime sur la récidive biochimique dans la vidéo ci-dessous.

Cancer de la prostate métastatique

Lorsque le taux de PSA augmente et que les tests et scanners montrent un cancer de la prostate dans d’autres parties du corps, comme les os, cela signifie que le cancer est revenu et qu’il s’agit désormais d’un cancer de la prostate métastatique.

Heureusement, il existe aujourd’hui de nombreux traitements pour aider les hommes atteints de cancer de la prostate métastatique. Cliquez ici pour en savoir plus sur ces traitements et sur la maladie avancée.

Conseils pour faire face

Accepter ses peurs. Il est courant d’éprouver une certaine peur de voir son cancer récidiver. Vous dire de ne pas vous inquiéter ou vous critiquer parce que vous avez peur ne fera pas disparaître ces sentiments. Acceptez le fait que vous allez éprouver une certaine peur et concentrez-vous sur la recherche de moyens pour vous aider à gérer l’anxiété.

Il peut également être utile de se rappeler que la peur s’atténue généralement avec le temps et que vous ne vous sentirez pas toujours aussi anxieux. Sachez que votre anxiété peut augmenter temporairement à certains moments, comme avant les rendez-vous de suivi des soins, autour de la date anniversaire de votre diagnostic, ou si un ami reçoit un diagnostic de cancer.

Ne vous inquiétez pas seul. Parler de vos craintes et de vos sentiments ou écrire vos pensées dans un journal peut aider à réduire votre anxiété. Parler et réfléchir à vos préoccupations peut vous aider à explorer les questions qui sous-tendent votre peur. La peur de la récidive peut inclure la peur de devoir répéter le traitement du cancer, de perdre le contrôle de votre vie ou d’être confronté à la mort.

De nombreux survivants du cancer trouvent utile de rejoindre un groupe de soutien. Les groupes de soutien offrent la possibilité de partager des sentiments et des craintes avec d’autres personnes qui comprennent, ainsi que d’échanger des informations pratiques et des suggestions utiles. Cliquez ici pour visiter UsTOO International et trouver un groupe de soutien près de chez vous. Si vous recherchez le soutien individuel d’un survivant du cancer de la prostate, explorez le programme MENtor de ZERO.

Adoptez un mode de vie sain. Avoir une alimentation équilibrée, faire de l’exercice régulièrement et dormir suffisamment vous aide à vous sentir mieux physiquement et émotionnellement. Les médecins ne savent pas pourquoi le cancer récidive chez certaines personnes et pas chez d’autres, mais le fait d’éviter les habitudes malsaines, comme le tabagisme et la consommation excessive d’alcool, peut contribuer à réduire le risque de récidive. L’adoption d’un mode de vie sain réduira également vos risques de développer d’autres problèmes de santé. Visitez notre section Vie saine pour plus d’informations.

Réduire le stress. Trouver des moyens de réduire votre stress vous aidera à diminuer votre niveau général d’anxiété. Expérimentez différentes façons de réduire le stress pour trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous. Malgré tous vos efforts pour rester en bonne santé, vous pouvez vous retrouver submergé par la peur ou des pensées récurrentes de maladie. En cas de doute, parlez-en à votre médecin ou à votre infirmière et envisagez de vous adresser à un conseiller. ZERO360, le programme de soutien complet et gratuit de ZERO, peut également vous aider à trouver des services et des ressources de soutien émotionnel.

Le counseling peut aider à :

  • Étre inquiet ou anxieux la plupart du temps
  • Communiquer avec votre partenaire en raison des effets secondaires continus du traitement
  • Sentir un sentiment de désespoir quant à votre avenir
  • avoir des difficultés à dormir ou à bien manger
  • ne pas participer aux activités que vous aimiez auparavant
  • avoir des difficultés à vous concentrer ou à prendre des décisions
  • être anormalement oublieux

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