Equid alphaherpesvirus 1

TraitementEdit

Le diagnostic actuel de l’EHV-1 est la PCR, réaction en chaîne par polymérase, qui copie l’ADN afin que l’on puisse voir si un virus se trouve dans le segment d’ADN. La PCR peut détecter la charge virale dans l’ADN, indiquant si le cheval est très infecté ou en dessous des niveaux de détection. Pour obtenir des échantillons pour la PCR, un vétérinaire peut demander un échantillon de sang non coagulé et un écouvillon nasal. La PCR présente quelques inconvénients, dont celui de prendre beaucoup de temps pour obtenir des échantillons et des résultats, et celui d’interpréter les résultats. Les chevaux peuvent être porteurs d’un virus latent sans présenter de signes cliniques et être considérés comme cliniquement normaux, mais les résultats de la PCR donneront un résultat positif alors que ce n’est pas le cas. Le traitement de l’EHV-1 est limité à l’heure actuelle et il n’existe pas de traitement définitif dont l’efficacité est garantie. Les traitements comprennent maintenant des fluides intraveineux, des I.V. ou des anti-inflammatoires.

PréventionEdit

Les vaccins existent pour contrôler le virus mais pas pour le prévenir. Le vaccin inactivé contient une faible charge antigénique et est fait pour aider à protéger contre les symptômes respiratoires, la performance des vaccins inactivés est variable et ne fonctionne pas pour tous. Le vaccin vivant modifié est conçu pour vacciner les chevaux en bonne santé âgés de 3 mois ou plus, afin de prévenir les symptômes respiratoires causés par l’EHV-1. Les vaccins doivent être administrés à intervalles de 6 mois, et différents chevaux devront être vaccinés à des moments différents. Les juments enceintes doivent être vaccinées au cours des cinquième, septième et neuvième mois de gestation, avec le vaccin inactivé EHV-1. Les poulains doivent être vaccinés en une série de trois doses à partir de l’âge de trois mois, à intervalles de quatre à six semaines. Même si un cheval a été vacciné, l’infection et la maladie clinique continuent de se produire. De nouveaux vaccins pour aider à prévenir la propagation du virus sont à l’étude.

Pour prévenir la propagation de l’EHV-1, il y a quelques mesures à prendre. La plus importante est d’arrêter le mouvement et le transport des chevaux ; de ne pas permettre aux chevaux qui ont été exposés à l’EHV-1 d’être en contact avec des chevaux non exposés ; et d’isoler les animaux qui présentent des symptômes du virus. Idéalement, les chevaux qui présentent des symptômes devraient être complètement mis en quarantaine. La période de quarantaine recommandée est d’au moins 21 jours. Une autre facette du contrôle de l’EHV-1 consiste à être conscient du potentiel de propagation du virus par le biais de l’équipement, et de la transmission, par contact humain, entre les chevaux. Étant donné que les gens peuvent transmettre le virus par leurs mains et leurs vêtements, ils doivent prendre des précautions sanitaires lorsqu’ils manipulent un cheval malade. La désinfection des chaussures et le port de gants peuvent contribuer à minimiser le risque de propagation. Il est important de nettoyer et de désinfecter régulièrement les granges et les bâtiments où les chevaux ont séjourné pour prévenir la transmission. En cas d’épidémie, il faut également prendre des précautions pour minimiser le stress des chevaux. Comme indiqué précédemment, le stress déclenchera la réactivation d’un virus latent, et cela peut permettre à un cheval non infecté d’être plus facilement infecté.

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