Aperçu
Le lymphome est un groupe de tumeurs des cellules sanguines qui commencent dans les cellules du système immunitaire de l’organisme. Aux États-Unis, environ 79 990* nouveaux cas de lymphome sont diagnostiqués chaque année. Dans le cas du lymphome, les cellules cancéreuses se trouvent dans le système lymphatique, qui comprend la moelle osseuse, les ganglions lymphatiques, la rate, l’estomac, les intestins et la peau. Les tissus lymphatiques étant présents dans de nombreuses parties du corps, le lymphome peut commencer presque partout.
Les ganglions lymphatiques normaux sont de minuscules structures en forme de haricot qui piègent les cellules contenant des poisons et des déchets. Ils servent également de réservoir de cellules fournissant des anticorps qui combattent les micro-organismes. Des vaisseaux tubulaires transportant un fluide de couleur laiteuse appelé lymphe relient les ganglions lymphatiques entre eux. La lymphe permet aux globules blancs (lymphocytes) de circuler. Lorsque les globules blancs se multiplient anormalement, ils provoquent la formation de masses et les ganglions lymphatiques s’agrandissent. Certains lymphomes peuvent affecter la moelle osseuse et entraver la fabrication de cellules sanguines. Il en résulte une anémie, ou un faible nombre de globules rouges.
*American Cancer Society, Cancer Facts & Chiffres 2014
Classification des lymphomes
Les lymphomes sont classés en trois catégories : faible, intermédiaire et élevé, selon le type de cellules lymphomateuses présentes et la façon dont elles affectent les ganglions lymphatiques et les chromosomes. Certains lymphomes se développent plus rapidement et nécessitent un traitement spécifique. Les classer est complexe car de nombreux types de cellules lymphocytaires peuvent être concernés.
Les lymphomes de bas grade
Ceux-ci se développent si lentement que les patients peuvent vivre de nombreuses années le plus souvent sans symptômes, même si certains peuvent ressentir des douleurs dues à une hypertrophie de la glande lymphatique. Après cinq à dix ans, les troubles de bas grade commencent à progresser rapidement pour devenir agressifs ou de haut grade et produire des symptômes plus graves.
Lymphome de grade intermédiaire
Ce type progresse assez rapidement sans traitement. Avec un traitement, une rémission peut être induite dans 50 à 75 % des cas. Le traitement initial est si efficace que les personnes qui restent en rémission pendant trois ans après le diagnostic sont souvent considérées comme guéries. Les troubles de stade I sont traités par radiothérapie.
Lymphomes de haut grade
Sans traitement, ceux-ci peuvent progresser rapidement quel que soit le stade. Ils sont traités de manière agressive. Avec le traitement, entre 50 et 75 % des patients entrent en rémission. Ceux qui restent en rémission un an peuvent espérer une vie sans récidive. Le traitement consiste en une chimiothérapie intensive combinée, qui est parfois complétée par une radiothérapie. Les schémas médicamenteux utilisés sont déterminés par un certain nombre de facteurs, le plus important étant l’étude des tissus.
Types de lymphomes
Selon l’évolution de la maladie et le type de lymphocytes affectés, les lymphomes sont divisés en deux types : La maladie de Hodgkin et le lymphome non hodgkinien.
Maladie de Hodgkin
Environ 75 pour cent des personnes diagnostiquées avec la maladie de Hodgkin se rétablissent complètement. Environ 90 % de toutes les personnes diagnostiquées à un stade précoce de la maladie et plus de 50 % de celles dont le stade est plus avancé vivent aujourd’hui plus de 10 ans sans aucun signe de retour de la maladie. Le stade de la maladie au moment du diagnostic est essentiel pour planifier les traitements. Parfois, le fait d’administrer au patient une chimiothérapie agressive puis d’introduire des cellules jeunes provenant de la moelle osseuse (greffe de moelle osseuse) peut augmenter les chances du patient de vivre plus longtemps. Une greffe de moelle osseuse doit être envisagée pour chaque patient dont la maladie revient après avoir subi une chimiothérapie.
Lymphome non hodgkinien
Au cours des 10 dernières années, cette maladie est devenue plus facile à traiter, car davantage de procédures s’avèrent efficaces. Dans l’ensemble, 50 à 60 % des patients atteints d’un lymphome non hodgkinien vivent désormais cinq ans ou plus sans récidive. Si plusieurs facteurs déterminent le meilleur traitement pour ces troubles, le plus important est la classification des tissus, suivie de la détermination du stade de la maladie.